Soirée en l’honneur des donateurs, avec visite des acquisitions 2005 (exposition « Musée en devenir » et buffet.

Voyage annuel à Besançon, avec visite du musée du Temps, de la vieille ville et du musée des arts et d’archéologie.

Visite commentée du montage de l’exposition «A faire A suivre, Philippe Barde et Jacques Kaufmann, Chine 1998–2005, Installations» par Caroline Junier, conservatrice du département des arts appliqués.

Visite commentée de l’exposition «Peinture du 16e siècle à 1900», 80 tableaux et dessins majeurs de la collection des arts plastiques par Walter Tschopp, conservateur du département des arts plastiques.

Visite commentée par les quatre conservateurs de la nouvelle exposition permanente «La nature dans tous ses états».

Nuit des Musées où Arthis tient un stand de restauration et de boissons, et soutien financier pour une intervention nanoclastique de l’artiste Pavel Schmidt.

Assemblée générale, suivie d’une conférence de Jean-Frédéric Jauslin, directeur de l’office fédéral de la culture, « Aspects de la politique culturelle de la Suisse ».

Conférence de Mme Michèle Schärer, professeure à la Haute école de travail social et de la santé de Lausanne, sur l’« histoire des crèches : évolution et enjeux 1844-1914 » dans le cadre de l’exposition aux Galeries de l’Histoire « Garder les plus petits, naissance d’une crèche neuchâteloise ».

Cette exposition des Galeries de l’histoire retrace les réalités de l’accueil de la petite enfance au 19ème et début du 20ème siècle à Neuchâtel. Grâce à un appel lancé dans la presse locale, une personne a envoyé une quarantaine de photos anciennes de la crèche des Bercles, de précieuses images auxquelles sont venus s’ajouter tous les procès-verbaux de la première crèche de la Ville, alors appelée «crèche de Neuchâtel». Ces textes et les objets exposés ne brossent pas un portrait toujours enviable des lieux d’accueil de l’époque.

Destinées aux enfants des familles dont les parents devaient travailler, les premières crèches naissent de la misère. Les dames patronnesses qui encadraient les enfants entendaient bien discipliner leur comportement. La bonne moralité était de mise : les enfants nés hors mariage ou de mère alcoolique ou mendiante étaient simplement exclus. La crèche des Bercles ne faisait pas exception. Le médecin ou le pasteur, seuls hommes dans des comités exclusivement féminins, ont seuls tenté de défendre le point de vue des mères... Ainsi, ce lieu n’était guère populaire, mais il convient de lui reconnaître un aspect positif, car les notions d’hygiène ainsi véhiculées ont indéniablement contribué à la réduction de la mortalité infantile de l’époque.